Compte rendu de l’intervention de Dominique PON, Responsable de la Délégation Ministérielle du Numérique en Santé.
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👉 Le numérique en France doit d’abord être fait pour le citoyen, souverain, et éthique (humaniste).
👉 Équilibre entre le rôle des pouvoirs publics et le rôle de l’écosystème privé.
Explications des différents niveaux :
Le citoyen pourra donner consentement concernant l’utilisation de ses données de santé afin de les partager ou non. Il bénéficiera d’une adresse de messagerie sécurisée pour pouvoir dialoguer, envoyer et recevoir des données avec des établissements / professionnels de santé.
Il aura aussi un agenda pour consolider ses évènements (de santé).
Un « store », un magasin numérique d’applications développées par tout l’écosystème, référencées par les pouvoirs publics sera disponible.
En 2020, le sujet du numérique en santé est devenu un sujet grand public et donc politique.
Lors de la première vague, Olivier Veran (qui était arrivé depuis peu en tant que Ministre de la santé), a proposé d’investir massivement dans le numérique en santé dans le cadre des concertations Ségur, afin d’écouter les professionnels et leur mal-être.
Plan d’investissement de 5 ans dans le secteur du Médico-social et de 3 ans dans le secteur sanitaire. ➡️ Accélérer la construction de la maison.
En janvier sortira un document qui reprendra tous les principes de la maison, de manière plus technique, à destination des développeurs.
Afin de rendre tout cela plus lisible (quelle est la bonne personne compétente, vers qui aller, quels sont les textes de lois applicables dans une situation donnée, …), une plateforme a été créée : G_NIUS. ➡️ Elle rend lisible et didactique toutes les informations nécessaires pour les industriels.
Une autre plateforme d’auto-déclaration a été mise à disposition : CONVERGENCE ➡️ Elle permet de vérifier sa conformité par rapport à la maison/ l’Etat plateforme. Pour les éditeurs, cette démarche consiste :
💡 Comment faire pour s’aligner à toutes ces nouvelles procédures ?
Pour encore plus de détails : esante.gouv.fr
💡 Concernant les appels d’offres ?
En dehors des AAP, des enveloppes seront données aux régions, aux hôpitaux, aux médecins, aux paramédicaux afin qu’ils s’équipent également d’outils dans le secteur du paramédical social. ➡️ Voir au niveau des ARS
💡On voit déjà les difficultés d’interopérabilité entre DPI et DMP, alors pourquoi financer un DUI ?
(Reprendre le schéma de la maison) L’Etat ne s’occupe pas des unités de production en termes de système d’informations. Il ne s’occupe pas de faire le DPI d’un hôpital. Mais le logiciel de ce dernier doit s’appuyer comme tous les autres sur les fondations de la maison.
Dans le secteur médicosocial (ex : ehpad), les entités ont besoin, pour s’équiper, des outils numériques au sein de leur unité de production.
DUI : Dossier d’usage informatisé (équivalent du Dossier Patient Informatisé-DPI- mais côté médico-social.
Pour s’équiper de ça, ils doivent vérifier que leur logiciel s’adapte aux fondations de la maison.
💡 Comment avez-vous envisagé de mettre en place la gouvernance de données autour de tout cela ?
💡 N’y a-t-il pas un risque d’opposer souveraineté et interopérabilité ?
Concernant le sujet de la souveraineté ➡️ Ne souhaite pas s’orienter vers les GAFA
Souhait d’une plateforme commune avec un Cloud en comprenant :
Concernant l’ENS = sera souverain.
Au moment du tout premier rapport (il y a 3 ans) qui a donné lieu à cette feuille de route, le premier défaut ➡️ Manque de volontarisme politique et de gouvernance claire. Il n’y avait pas de vrai « patron » en France dans l’organisation (la DGES, l’ATIH, l’Assurance Maladie, les GRADES, les ARS…et d’autres en faisaient) ➡️ Nous ne savions pas qui pilotait et s’occupait de la doctrine.
En 2019 il a donc été décidé de créer la Délégation ministérielle du Numérique en Santé (DNS) afin d’avoir le poids suffisant pour coordonner l’ensemble des acteurs. Cette délégation est pilotée par Laura Létourneau et Dominique Pon.
Il fallait aussi restructurer l’ASIP Santé qui est devenue l’Agence du Numérique en santé (ANS) avec comme tutelle la délégation. La DNS décide de la stratégie et l’ANS représente le bras armé effecteur.
Il fallait ensuite rapprocher le territoire du national. Il a été alors proposé au GRADES et aux ARS de rentrer à l’Assemblée Générale de l’ANS ➡️ Obtenir une vraie convergence de vision, d’alignement budgétaire, entre les territoires et le national.
Veille :